Opposition togolaise – Africa Hot News https://africahotnews.com Best News Thu, 28 Jan 2021 17:43:36 +0000 en-US hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.7.11 Opposition togolaise : de l’introspection sur le « qui » vers le « quoi » https://africahotnews.com/2021/01/opposition-togolaise-de-lintrospection-sur-le-qui-vers-le-quoi/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=opposition-togolaise-de-lintrospection-sur-le-qui-vers-le-quoi https://africahotnews.com/2021/01/opposition-togolaise-de-lintrospection-sur-le-qui-vers-le-quoi/#comments Thu, 28 Jan 2021 17:43:34 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=2610 L’opposition togolaise, il faut avoir le courage de le dire, est actuellement à l’image du pays lui-même, c’est-à-dire dans un abîme. Alors la question est la suivante...

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« Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Adage du 18e siècle.

Nous avons certainement déjà tous vu cette image illustrant la difficulté du changement: à un groupe d’individus, disons 100, on demande « qui veut le changement ? » et l’on constate que tout le monde lève la main. Ensuite on demande au même groupe « qui veut œuvrer pour le changement ? » et l’on constate moins d’une vingtaine de mains levées. Enfin on demande toujours au groupe « qui veut changer pour que le changement ait lieu ?», mais là on constate une ou deux mains levées…sur 100.

C’est dire que tout le monde veut le changement. Mais c’est aussi reconnaitre que le plus dur dans le processus qui conduit au changement ce n’est ni la volonté, ni l’engagement ; c’est la capacité à se remettre en cause afin d’arriver au changement, et le faire aussi longtemps que l’on ne serait pas arrivé au changement voulu. Changer soi-même pour obtenir le changement est un exercice assez difficile dans la voie vers le changement. Et à mon avis, c’est un exercice que nous au sein de l’opposition togolaise avons le plus de mal à gérer. Changer nous-mêmes pour que le changement politique tant souhaité puisse avoir lieu revient à reconnaitre qu’on doit changer.


Lire aussi: Coup de balai dans les rangs de l’armée du Nigéria

L’opposition togolaise, il faut avoir le courage de le dire, est actuellement à l’image du pays lui-même, c’est-à-dire dans un abîme. Alors la question est la suivante : y a-t-il lieu de se remettre en cause ? Je dirais oui, puisque l’objectif n’est pas encore atteint. Qui au sein de l’opposition doit changer ? Nous tous. De quelle manière doit-on changer ? En faisant, chacun un examen de conscience, une remise en question de ce que nous faisons, en un mot en faisant notre introspection. Le dictionnaire en ligne définit l’introspection comme un concept philosophique qui désigne « l’examen fait par le sujet lui-même des phénomènes psychologiques qui se passent en lui ». En programmation informatique, l’introspection est la « capacité d’un programme à examiner son propre état ». Avons-nous jamais fait notre introspection ? Oui, dans une certaine mesure. Avons-nous jamais réussi cette introspection? Visiblement non, et c’est l’objet de la présente contribution au débat politique.

Les militants de l’opposition togolaise ont de tout temps fait leur introspection ; ils se sont maintes fois remis en question. Mais il apparait que ce processus n’a pas encore donné de fruits parce que nous nous sommes toujours posé une question qui ne nous avance pas, plutôt que celle qui nous permettrait de progresser. En l’occurrence nous nous sommes toujours demandé « qui est le fautif » après chaque échec, alors que la question devrait plutôt être « qu’est-ce qui n’a pas marché (et donc mérite d’être changé)? ».

Tout le monde s’engage dans la lutte pour le changement politique avec les bonnes intentions. Si nous continuons par poser la question en termes de « qui » est à l’origine de l’échec, c’est que nous cherchons quelqu’un ou des gens à indexer, nous sommes à la recherche de boucs émissaires ; et même si on les identifiait (ce qui n’est jamais certain) on ne dispose d’aucune sanction susceptible d’aider la cause commune. Le « qui » est personnalisé et met les gens sur la défensive, et ce n’est pas sûr qu’une fois indexées ces personnes changeront. Le « qui » est un homme de chair et de sang; s’il est critiqué il se sentira humilié, se défendra et voudrait démontrer qu’il a raison au lieu de chercher à s’améliorer ; le « qui » est plus émotionnel que rationnel.

Par exemple lorsque l’on indexe un responsable politique pour expliquer un échec, il n’est pas le seul à être sur la défensive; les membres de sa famille, de son village, son ethnie, de son parti, les fidèles de son lieu de culte ou les membres de sa confession religieuse, etc., tout ce beau monde se met en position défensive. Même si l’accusation est fondée (par exemple en cas de manœuvres démagogiques), tous ceux qui suivent ou sont dans l’orbite de ce responsable politique se mettront sur la défensive, car ne pas le faire reviendrait pour eux à reconnaître qu’ils ont été trompés, et autant que je sache, les Togolais n’aiment pas reconnaître qu’ils ont été trompés. De plus, tenant compte des machinations qui abondent dans la sphère politique, en indexant une personne comme le responsable exclusif de la situation, le doigt accusateur n’échappe pas pour autant à ses propres responsabilités.

Par contre, si nous nous demandons la faute « à quoi » on dépersonnalise le débat et on se dirige vers l’identification des faiblesses collectives, plus structurelles, que nous pouvons améliorer afin d’arriver à bon port. Le « quoi » c’est une approche de solution objective; il est impersonnel et s’il est l’objet de critiques il pourrait être amélioré par ses initiateurs sans que ces derniers aient l’impression d’être humiliés. Au lieu de « celui qui » nous conduira/ ou « ceux qui » nous conduiront vers le salut, cherchons plutôt « ce qui » nous y conduira. Une fois que l’on sait ce qui est susceptible de marcher, on trouvera assez facilement celui ou ceux qui feront que ça marche. Pendant le long « règne » ou plutôt la suprématie de Fo Gil sur l’opposition, la justification de son leadership dans la lutte pour le changement politique était personnalisée (logique de « qui ») et non substantielle (logique du « quoi »); il était vu comme la solution à cause de « qui il est », plutôt que « ce qu’il » offre en dehors de quelques promesses manifestement revanchardes.

Le diagnostic que je pose sur l’opposition togolaise est que l’introspection collective existe en son sein, mais cette dernière est trop focalisée sur le « Qui » et pas assez sur le « Quoi ». La focalisation sur le « qui » explique en grande partie nos débats (trop) passionnés, notre tendance à recourir à la diabolisation, aux attaques personnelles et aux bouc-émissaires à chaque fois que l’échec frappe à notre porte. Par contre, un accent sur le « quoi » est susceptible de nous libérer de ces petites haines personnelles, ces fissures par lesquelles l’eau rentre dans le bateau de la lutte pour le changement politique.

A. Ben Yaya

New York, 24 janvier 2021 

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Qui pour sauver le Togo ? https://africahotnews.com/2021/01/qui-pour-sauver-le-togo/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=qui-pour-sauver-le-togo https://africahotnews.com/2021/01/qui-pour-sauver-le-togo/#respond Thu, 28 Jan 2021 13:41:27 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=2577 Frivolité de ce territoire d’Afrique en quasi tout ; mort de ce pays en presque tout ; mort de vaillants morts ; qui donc pour sauver le Togo ?

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L’année écoulée qu’on plaçait sous le signe du bleu, de l’excellence, a pris le pas sur le caméléon, manipulé tout jeu de couleurs, faussé toute prévision et douché toute folie.

Elle répond présente de façon macabre ; le noir, la couleur de 2020 assombrit le monde de l’homme moderne, lui qui se croit surnaturel. 

La nature a ainsi repris son droit, le droit à la lumière, elle seule capable d’éclairer la vanité, tombeau des êtres humains.

«Vanité des vanités, tout est vanité !» C’est le sceau de notre monde actuel, en miniature, celui d’un Togo qui git dans les profondeurs de l’abime et joliment enveloppé d’un linceul blanc.

Frivolité de ce territoire d’Afrique en quasi tout ; mort de ce pays en presque tout ; mort de vaillants morts ; qui donc pour sauver le Togo ?

Sahelanthopus, homme de la caverne, homme de la lumière ou homme moderne, c’est finalement le même homme qui, au gré des défis que lui pose la nature, se façonne et survit.

De cette logique historique et naturelle, il revient finalement aux Togolaises et Togolais de se métamorphoser et de là, transformer brillamment le Togo.

Filles et fils pour faire de leur pays, l’or de l’humanité ? Bien naturellement. Néanmoins, faut-il encore trouver parmi eux, d’excellents orfèvres.

Le peuple togolais

« Vox populi voix Dei ! » Le peuple est la force suprême qui transforme les montagnes en plaines, les vallées sèches en vallées humides. C’est le peuple qui a le dernier mot.

Il appert de cet adage que le peuple togolais doit compter sur sa propre force pour se réhabiliter aussi bien socialement, culturellement, économiquement que politiquement.

Cette situation est un grand défi que le Togo a su relever :

Déjà dans l’histoire où rien ne lui a été impossible ; infatigable travailleur, le peuple togolais réussit à s’autosuffire pour être porté au rang de « Musterkolonie. »

Rien n’a pu lui faire peur ; vaillant conquérant, le peuple togolais arrache son indépendance du condominium franco-britannique.

Rien n’a pu le distraire ; déterminé et sous le vent de l’Est, le peuple togolais reprend sa marche vers la liberté.

Hélas ! Le résilient peuple togolais s’est fait balader, laminer, lessiver par une classe politique toute catégorie confondue et en général sans vision claire.

Conduit par des borgnes et vidé de son énergie, il perd petit-à-petit pied et titube dans les choix fondamentaux.

Finalement, ce peuple voit flou, floué par une opposition institutionnelle de purs et véreux marchands politiques.

L’opposition institutionnelle

L’opposition togolaise est singulière. Sans fond, ni forme, ni orientation, ni stratégie, les partis politiques qui la composent sont en général claniques ; ils se construisent et s’éclatent au gré des intérêts partisans.

Forts dans l’utilisation de concepts inadéquats et inadaptés, ils sont par-dessus le marché, leurs propres adversaires.

Le dernier événement politique qui laisse la Dynamique Monseigneur Kpodzro seule à son triste sort, résume bien la nature de l’opposition togolaise.

Des résultats eus depuis 1990, elle s’est minablement notée et dans l’histoire des conquêtes du pouvoir, aucune classe politique ayant de tels attributs n’ait jamais réussi à se hisser sur la plus haute marche du podium.

La société civile

Dans les luttes de pouvoir politique, le concept de société civile est accepté par les dominants dans le but de désarçonner les dominés.

S’opposant au système politique et recouvrant de mouvements variés, c’est dans sa composante même que se cache ses faiblesses. Les pouvoirs en place réussissent habilement à utiliser cette faille en y introduisant des ailes marchantes, des relais. Les partis de l’opposition ne sont pas du reste ; ils trouvent aussi leur compte en y coptant des branches civiles.

De la mayonnaise qui doit prendre pour lier un véritable contrepoids politique, la société civile devient plutôt une bouillabaisse dans laquelle chacun trouve son goût, sauf le peuple en lutte.

La société civile togolaise alimente la mieux cette métaphore ; l’on y trouve tous les partis politiques, regroupements civils, religieux, culturels, etc.

On dirait d’ailleurs que c’est dans ce mouvement que le Togo se retrouve le mieux.

Ce rassemblement national serait néanmoins à l’honneur du peuple togolais, s’il ne déviait pas de son rôle premier, celle d’être dans une logique unanimement distante, contestataire et qui fait bouger les lignes.

Les groupes religieux

Les religieux qui prennent publiquement la parole sont dans leur ensemble, de « mauvais collecteurs d’impôts. »

Peu ressemble au prophète Amos ; refusant de dire la vérité, de défendre la justice et de se battre contre l’exploitation et l’oppression de leur peuple.

Le chassé-croisé entre Monseigneur Kpodzro et d’autres pasteurs chrétiens dans l’affaire DMK, résume plutôt bien le rôle d’amasseurs de trésors que jouent femmes et hommes de l’église.

La diaspora togolaise

Les diasporas sont en réalité le moteur des croisades libératrices.

Aussi, de la diaspora juive, d’Amérique latine, la diaspora africaine sous l’éclairage notamment des Marcus Garvey, Kwame Nkrumah, Sylvanus Olympio, a-t-elle largement contribué aux mouvements des indépendances africaines.

La nouvelle génération très formée, panafricaniste et généreuse n’est pas du reste. Dans une relation transnationale, elle contribue magiquement à l’économie, la culture, le social et au politique du pays d’accueil et d’origine.

Parlant spécifiquement de la diaspora togolaise, il est à relever qu’elle compte parmi les plus charitables en termes de transfert de fonds, les plus formées et les plus actives politiquement.

À l’image de la société civile, ses multiples atouts sont malheureusement éclipsés par des guerres partisanes.

Excessivement suffisante et mauvaise consommatrice à suffisance, incapable de partager les rôles, la diaspora togolaise n’arrive pas à produire de la matière, de la vision pour nourrir le peuple togolais en marche.

Le parti UNIR

Politique politicienne écartée, UNIR n’a pas d’égal au Togo. Bien organisé, discipliné et unanime sur l’objectif final, ce parti est l’opposé des partis politiques de l’opposition.

Avec une suite dans les idées, un renouvellement, une adaptation constante de ses stratégies, le parti au pouvoir a proprement roulé ses adversaires dans la farine pour finalement les pousser dans l’égout du moulin.

Première force politique au Togo (les partis politiques pris individuellement et en référence aux chiffres de l’élection 2015 publiés par l’ANC), UNIR souffre désastreusement de la néautocratie.

À partir de là, hésite-t-il entre démocratie et dictature, gouvernant finalement en autocrate, s’habillant d’un manteau démocratique, organisant des élections contestées, conduisant des institutions en marche-arrière, traquant ses opposants les plus tenaces, contrôlant et fermant les médias trop haut-parleurs.

L’activisme alternatif 

Que ce soit au Togo que dans la diaspora, pointent de rares activistes alternatifs, fins analystes, visionnaires, néo-panafricanistes et qui comprennent mieux le fonctionnement du monde.

Ils ont tout pour influer positivement la donne du Togo et n’ont pas encore la chance de prouver leur savoir et savoir-faire, faute d’un confinement dans une situation de polyhandicaps. 

La première condition tient de leurs propres défauts à pouvoir s’identifier, se faire confiance, constituer une véritable force, se partager les rôles et travailler ensemble.

La deuxième condition est liée au pouvoir en place, pour qui, l’activisme alternatif est la seule force qui fait véritablement peur. Dès lors, doit-il être maintenu à distance raisonnable.

La troisième condition trouve son lit dans la conscience et l’agir de l’opposition institutionnelle, qui voit en ces néo-acteurs, de sérieux concurrents. Dans le but de protéger leurs acquis d’opposants à vie, ils usent de toutes les finauderies pour les mettre en minorité.

La quatrième condition est la haine viscérale que nouent des activistes de l’opposition envers les néo-arrivants. Habitués à faire du bruit à la place d’analyses froides, ces coptés souvent jeunes, voient en cette autre jeunesse alternative, un challengeur plus doué.

En somme, un peuple vidé, désemparé, qui doute de sa force, une opposition institutionnelle de recalés, une société civile de fourre-tout, de religieux ultra mondains, un parti au pouvoir néoautocratique, un activisme alternatif mis à prix, qui finalement pour sauver le Togo ?

S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé

Le président Faure Gnassingbé avec son jeune âge, fait déjà 15 ans au pouvoir. D’ici la fin de son quatrième mandat, il totalisera 20 ans, un record qui fait de lui « le jeune doyen des chefs d’État » selon le néoautocrate guinéen, Alpha Condé.

En référence aux archives politiques du Togo, l’homme devient président à la suite d’un triple coup d’état (constitutionnel, militaire et électoral.)

Des cadavres jonchent sa marche triomphale dont 790 en 2005 (se référant à la Ligue togolaise des droits de l’homme.)

Tout au long des mandats cumulés, il est accusé d’un déni des urnes, de malversations électorales.

Concernant sa gestion proprement dite du Togo, dirait-on que les Togolais n’ont jamais été autant nerveux, fiévreux et asphyxiés économiquement que durant les 15 dernières années. À cet état paludique, s’ajoutent un tissu social en lambeaux et un niveau d’incivisme record.

L’immoralité gagne par ailleurs les bancs d’école où sextape rime avec tape-sexe.

À l’opposé, une minorité accapare les richesses du pays et les étrangers font la loi au Togo.

Malgré ce sombre tableau politique, S.E.M Faure Gnassingbé est présidentiable au sens noble du terme.

Il est cool, calme, gentleman ; il a l’aura auprès de la gente féminine (n’en témoigne le nombre de femmes dans son gouvernement et à d’autres postes de responsabilité dans le pays), fait le pont entre le nord et le sud et peut ainsi déjouer les pièges de la tribalisation politique instituée par le colon français.

Outre, il a fait des hautes études ; maîtrise les ficelles du pouvoir pour avoir accompagné son père, S.E.M Etienne Gnassingbé durant sa présidence à vie.

Dans une autre dimension ; le président Faure Gnassingbé est à la tête de la principale force politique du Togo, ses adversaires n’arrivent pas à sa taille.

L’on se demande alors pourquoi n’utilise-t-il pas cet écart politique abyssal qu’il a sur ses poursuivants pour remblayer les trous de sa gestion questionnable, azurer le pays dans tous les domaines et démocratiser les institutions ?

Il est évident que si le président actuel décide de marcher dans les pas de l’histoire, UNIR aura toutes les chances de revenir au pouvoir et sans contestation aucune.

Les récents événements politiques au Bénin voisin parlent déjà à suffisance pour cette projection ; l’Ancien Président Mathieu Kérékou, après de longues années de contrôle autocratique, est devenu président démocratiquement élu.

Les récents événements politiques du Ghana voisin parlent à suffisance pour cette projection ; le Patriarche JJ Rawlings est pleuré aujourd’hui par tout un continent, un putschiste devenu fin démocrate.

Finalement, de quoi S.E.M Faure Gnassingbé a-t-il peur de sauver le Togo et entrer royalement dans la cour des grands hommes togolais et africains ?

Se O. Togoata ASAFO

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Togo-Agbéyomé Kodjo : « Mathématiquement Faure Gnassingbé n’a pas gagné l’élection présidentielle » https://africahotnews.com/2021/01/togo-agbeyome-kodjo-mathematiquement-faure-gnassingbe-na-pas-gagne-lelection-presidentielle/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-agbeyome-kodjo-mathematiquement-faure-gnassingbe-na-pas-gagne-lelection-presidentielle https://africahotnews.com/2021/01/togo-agbeyome-kodjo-mathematiquement-faure-gnassingbe-na-pas-gagne-lelection-presidentielle/#comments Wed, 27 Jan 2021 11:40:50 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=2467 Presqu'un an après la présidentielle du 22 février 2020, le candidat Agbéyomé Kodjo de la Dynamique Mgr Kpodzro reste convaincu qu'il est le vrai gagnant

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Presqu’un an après la présidentielle du 22 février 2020 dans un climat de vive tension, le contentieux électoral n’est toujours pas soldé au Togo. Le principal candidat de l’opposition Agbéyomé Kodjo continue de contester la réélection du président sortant Faure Gnassingbé.

Cela fait onze longs mois qu’Agbéyomé Kodjo se bat, sans relâche, pour faire reconnaître sa victoire acquise dans les urnes. Tandis qu’à Lomé, le pouvoir semble avoir tourné définitivement la page du contentieux électoral même si celui-ci n’a jamais été réglé. Le 4 mai 2020 lors de la cérémonie d’investiture de Faure Gnassingbé pour son quatrième mandat, le président de la Cour constitutionnelle avait d’ailleurs prévenu et mis en garde l’opposition contre « toute contestation de sa légitimité » (sic !). Une fermeté qui dénote de la détermination du régime à ne pas lâcher, du reste, du lest. Cette menace est assez révélatrice de toutes les contorsions auxquelles il s’est livré pour proclamer des résultats qui défient le bon sens notamment des écarts entre les chiffres de son institution et ceux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui ont connu des augmentations étonnantes pour justifier une victoire improbable : nombre d’inscrits + 124.730, nombre de votants +580.703, suffrages exprimés +192. 681, bulletins nuls + 963.113. Sans oublier que la somme des suffrages distribués aux candidats dépasse 100%. Il n’y a que par la violence qu’on peut imposer une telle forfaiture.

Or pour l’opposant Agbéyomé Kodjo et les Patriotes togolais, la victoire leur a été volée. Tous avaient cru au soir du 22 février 2020 avoir remporté démocratiquement le scrutin présidentiel après le dépouillement et les résultats communiqués par les délégués dans les 9 389 bureaux de vote créditant « une large et écrasante victoire » du candidat de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) sur le président sortant Faure Gnassingbé et les cinq autres candidats en lice, comme ses concurrents le confirment.

L’ancien Premier ministre de feu Gnassingbé Eyadema (31 août 2000 au 29 juin 2002) se souvient comme si c’était hier de sa victoire de courte durée annoncée dans la foulée par plusieurs médias nationaux et étrangers avant que sa joie ne se transforme en un cauchemar. 

Le vendredi 24 janvier dernier à l’occasion d’une vidéo conférence qui a réuni une dizaine de journalistes de médias panafricains basés à Abidjan, Dakar, Yaoundé et Paris, triés sur le volet, l’opposant togolais est revenu sur les quelques faits saillants qui attestent sa « victoire incontestable » saluée par la plupart des forces politiques et  organisations de la société civile togolaise comme l’attestent leurs communiqués publiés, et les circonstances qui ont conduit à la crise post-électorale togolaise.

« Après la fermeture des bureaux de vote à 16 heures, les résultats ont commencé à tomber à 20 heures. Plusieurs chaînes de radio au niveau local et international commençaient par annoncer la victoire d’Agbéyomé Kodjo. Une demi-heure après, ma maison fut encerclée par les forces de défense et de sécurité avec des engins lourds. Idem chez Monseigneur Kpodzro, archevêque émérite de Lomé pour la simple raison que c’est le Mouvement citoyen (Dynamique Monseigneur Kpodzro, DMK) qu’il a créé qui a porté ma candidature, et que lui-même s’est personnellement investi dans ma campagne en parcourant tout le pays avec moi, jeune de ses 90 ans. Le but de cet état de siège imposé à nous deux était destiné à empêcher nos partisans de venir célébrer l’alternance chez moi et chez le Doyen du Corps épiscopal », relate-t-il avec amertume.

« Le 23 février au matin, les résultats que nous avons collectés des 9 389 bureaux de vote communiqués par nos représentants au téléphone ou par SMS, nous étions, selon les projections, entre 59 et 61 %. Le même jour, nous avons animé une conférence de presse pour annoncer que nous avons gagné l’élection présidentielle. Aussitôt, les félicitations ont commencé à fuser de partout, » se souvient l’opposant.  

« Le pouvoir en face pour conjurer sa défaite, a proclamé dans la précipitation les résultats officiels sans disposer de la matérialité des procès-verbaux, sans certification des résultats par les représentants des candidats comme l’exige la loi. Ce qui a provoqué de la consternation dans tout le pays parce qu’il était matériellement impossible de collecter les 9389 procès-verbaux, les compiler, dégager les résultats, organiser la plénière de validation et proclamer les résultats provisoires officiels en moins d’une journée, alors que le législateur prévoit six jours et que dans l’histoire électorale du pays, aucun résultat n’a jamais été proclamé avec autant de rapidité et de précipitation », proteste-t-il.  

Selon les explications du conférencier, la loi électorale accorde six jours à la Ceni pour proclamer les résultats officiels. Or matériellement, le Togo ne dispose pas sur toute l’étendue du territoire d’infrastructures appropriées pour acheminer tous les PV émanant de tous les bureaux de vote en moins de 24 heures. La même loi électorale fait obligation à la Ceni de disposer de la matérialité de tous les PV avant toute publication officielle des résultats. Dans le cas d’espèce, aucune de ces dispositions n’a été respectée afin de donner un caractère crédible, transparent et démocratique à l’élection présidentielle.  « C’est un crime contre la volonté populaire », lance Agbéyomé Kodjo.

Le conférencier a eu aussi des mots durs à l’égard des observateurs extérieurs sensés surveiller le bon déroulement du scrutin. « Ces gens corrompus obéissent aux désiderata des dictateurs », accuse-t-il. Il invite l’Union Africaine et la CEDEAO à revoir l’organisation de leurs missions d’observation des élections sur le Continent pour prévenir les crises post-électorales.    

A Lomé, la proclamation des résultats dans les conditions décriées en violation de la loi électorale a suscité de vives réactions nationales et internationales. Aux dires du conférencier, le département d’État américain a adressé un communiqué invitant le gouvernement togolais à « proclamer les résultats bureau de vote après bureau de vote » pour que toute la lumière soit faite sur le verdict des urnes. Le pouvoir de Lomé n’aurait pas répondu favorablement à l’injonction de Washington. Le G5 en l’occurrence le groupe des ambassadeurs de France, Allemagne, USA, UE et système des Nations Unies en poste à Lomé auraient exigé à leur tour la production des PV pour justifier la victoire du camp du pouvoir. Le gouvernement aurait affiché le même mutisme déconcertant. Même attitude face à la lettre de la conférence épiscopale signée par tous les évêques du Togo demandant au gouvernement de rétablir la vérité des urnes.

Acculé par la communauté internationale et les mouvements de contestation en interne et la diaspora, le régime n’a eu pour autre choix que de négocier avec le réel vainqueur pour qu’il reconnaisse sa victoire apocryphe contre un poste de Premier ministre avec des pouvoirs élargis et l’élargissement de son périmètre financier. Devant l’impasse de toutes ces tentatives y compris celle de l’Église catholique, la seule solution à laquelle il s’est résolu est celle d’une violence inouïe jamais observée au Togo en matière électorale pour un passage en force.

« Celui qui a gagné ne va pas négocier avec le vaincu pour se donner une légitimité qu’il n’a pas obtenue dans les urnes », peste Agbéyomé Kodjo. Les 20 et 21 avril 2020, le quartier de résidence d’Agbéyomé Kodjo fut transformé en un champ de guerre où opéraient plusieurs chars, des blindés, des hélicoptères, des drones et plusieurs centaines de soldats. Le 21 avril la résidence fut prise d’assaut par des unités d’élite de l’armée qui y ont tout saccagé, molesté la maisonnée, sa femme et ses enfants molestés menottés, le prélat présent pour servir de bouclier humain frappé et conduit manu militari à son domicile tandis que son assistant personnel, Marc Mondji et des cadres de la DMK ont été mis aux arrêts. Agbéyomé Kodjo enlevé alors qu’il était souffrant et conduit à la gendarmerie nationale pour des futilités afin de taire la revendication de la victoire du peuple, sans oublier 16 jeunes Patriotes jetés en prison pendant 4 mois au terme d’un jugement expéditif sans défense. Fulbert Attisso et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, respectivement coordinateur national et Porte-parole de la DMK seront interrogés de façon musclée par la Gendarmerie. L’archevêque Emérite de Lomé connut le même sort.

Agbéyomé Kodjo arrêté et détenu arbitrairement à la gendarmerie dans des conditions jugées inhumaines pendant quatre jours fut présenté avec Marc Mondji, Fulbert Attisso et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson à la justice. « J’ai été conduit par la suite chez le doyen des juges d’instruction qui m’a mis en garde de même que mon staff de campagne que si nous réclamons encore notre victoire nous irons sans autre forme de procès en prison. »

Au décours de coup de force militaire survint l’assassinat du Colonel Toussaint Bitala Madjoulba, commandant du premier bataillon d’intervention rapide (BIR) égorgé dans son bureau dans le camp le plus sécurisé du Togo le 4 mai 2020. Meurtre à ce jour non élucidé.

Devant cet énième coup de force électoral, militaire et judiciaire, le Togo est confronté à une impasse politique avec un bicéphalisme au sommet de l’Etat caractérisé par le Gouvernement légitime et démocratique en exil d’Agbéyomé Kodjo, et celui illégitime et de fait du président sortant Faure Gnassingbé. Les manifestations de contestation de l’opposition contre le quatrième mandat de Faure Gnassingbé sont interdites et réprimées dans le sang. Devant cette adversité, le régime répond par la violence sous toutes ses formes. Les organisations de défense des droits humains n’ont de cesse de déplorer la violation des libertés d’expression, du droit à manifester et des droits de l’homme. A cela, il faut ajouter les bavures policières qui ont fait de nombreuses victimes parmi la population civile. 

Ces derniers temps, les arrestations dans les rangs de l’opposition attestent de la détermination du pouvoir à écraser toute contestation. Au mois de novembre de l’année dernière, Gerard Djossou, responsable des questions des droits de l’homme et affaires sociales de même que Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice nationale de la DMK avaient été arrêtés et détenus pendant trois semaines avant d’être libérés sous contrôle judiciaire, parce qu’ils projetaient d’organiser une marche de protestation pour exiger la vérité des urnes, la libération des prisonniers politiques et une meilleure gouvernance.    

Depuis le début de l’année 2021, le pouvoir fait désormais face à des grèves lancées par plusieurs syndicats des enseignants ainsi que d’autres corps de métiers. Ces mouvements de contestation corporative viennent amplifier l’action de l’opposition. Le Togo n’est pas sorti de l’ornière et la crise post-électorale semble bien là !

Source: Clément Yao/L’Afrique Aujourd’hui

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Togo-Processus de démocratisation : Les propositions du GRAD pour sortir de « l’impasse » https://africahotnews.com/2021/01/togo-processus-de-democratisation-les-propositions-du-grad-pour-sortir-de-limpasse/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-processus-de-democratisation-les-propositions-du-grad-pour-sortir-de-limpasse https://africahotnews.com/2021/01/togo-processus-de-democratisation-les-propositions-du-grad-pour-sortir-de-limpasse/#comments Tue, 26 Jan 2021 10:30:54 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=2315 Le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement (GRAD) fait des propositions pour sortir le Togo de l'impasse.

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Le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement (GRAD) a présenté vendredi un document intitulé « Manifeste pour la refondation du Togo ». Un chef-d’œuvre qui expose tous les maux qui freinent l’instauration de la démocratie et l’Etat de droit au Togo.

A en croire cette organisation de la société civile, c’est depuis le coup d’Etat du 13 janvier 1963 que le pays est plongé dans une « impasse » totale.

« Ce coup de force (du 13 janvier 1963) s’inscrit dans la logique du refus de l’indépendance longtemps opposé violemment par l’ancienne puissance coloniale aux populations assujetties (…) Le refus de l’indépendance entretient la stratégie de la déconstruction visant à détruire les acquis des mouvements de décolonisation, et contribue au refus de l’unité nationale et au démantèlement des ensembles régionaux », lit-on dans le manifeste.

Le GRAD qui constate un « échec patent du processus de démocratisation au Togo » depuis les années 90, préconise dans son document « un gouvernement de transition, d’unité nationale et de mission » pour sortir de cette « impasse ».

« Ce type de gouvernement doit être le fruit d’un compromis et d’un dialogue entre les principales parties prenantes à la crise, à savoir les principaux partis politiques, les organisations de la société civile et les différents corps socioprofessionnels. Il est avant tout un gouvernement de mission, chargé de mettre en œuvre une feuille de route bien élaborée avec un chronogramme, définie par un accord politique entre tous les protagonistes de la crise dans le cas d’espèce, de convoquer une Assemblée constituante appelée à élaborer une nouvelle constitution indispensable à la refondation de l’Etat togolais », propose le GRAD

L’organisation dirigée par l’ancien ministre Victor Alipui ne passe pas sous silence la problématique de l’indépendance des institutions de la République dans le cadre de ce processus de refondation de l’Etat togolais.

« Ces institutions, en particulier la Cour constitutionnelle, la CENI et la HAAC, doivent en outre revoir la composition et le mode de désignation de leurs membres afin de leur conférer l’autorité nécessaire pour accomplir leurs fonctions en toute indépendance. Quant aux Forces de l’ordre et de sécurité, elles doivent prendre des mesures de sécurité permettant de rassurer la population togolaise traumatisée et d’éradiquer les milices, au cas où elles existeraient toujours », ajoute le GRAD.

Notons que le GRAD est une organisation de la société civile qui a pour but de proposer aux autorités togolaises et aux partis politiques, des solutions politiques de sortie de crise basée sur le dialogue et la réconciliation. Elle entend apporter à tous les Togolais le message des principes de la démocratie, de l’avènement d’un Etat de droit, du respect des droits de l’Homme et de la non violence.

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Togo: La CPP veut renforcer sa base dans le Grand-Lomé https://africahotnews.com/2021/01/togo-la-cpp-veut-renforcer-sa-base-dans-le-grand-lome/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-la-cpp-veut-renforcer-sa-base-dans-le-grand-lome https://africahotnews.com/2021/01/togo-la-cpp-veut-renforcer-sa-base-dans-le-grand-lome/#respond Mon, 25 Jan 2021 16:02:34 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=2232 La Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) était samedi à Lomé, en Assemblée générale extraordinaire. Le parti veut élire un bureau dans le Grand Lomé.

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Le parti politique Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) était samedi 23 janvier 2021 à Lomé, en Assemblée générale extraordinaire.

Cette rencontre avait pour objectif de renouveler le Bureau de la Fédération du Grand-Lomé, dans un délai de deux (2) à trois (3) mois afin de donner un nouveau souffle aux instances dirigeantes du parti.

« Depuis que les problèmes ont commencé, le Bureau de la Fédération du Grand-Lomé ne fonctionne plus. Le Président a quitté toutes les plateformes sans dire pourquoi et beaucoup sont partis. Donc nous avons décidé de remettre les choses en ordre », a expliqué Adrien Béliki Akouété, président du parti.

Lire aussi: Togo-Couvre-feu dans le Grand Tône : Halte à l’incivisme !

Cette Assemblée générale extraordinaire a permis de mettre en place un Comité ad hoc de neuf (9) personnes. Ce comité aura pour mission de préparer le Congrès Extraordinaire du Grand Lomé. Ledit comité présidé par Laté Akouété, doit faire le nécessaire pour doter le Grand-Lomé d’un nouveau Bureau exécutif, dans un délai de deux (2) au plus trois (3) mois.

« Nous entendons remobiliser le base…Et c’est ensemble que nous devons construire notre parti », a précisé Laté Akouété.

Notons que la CPP fait partie des formations politiques invitées par le gouvernement dans le cadre de l’organisation des prochaines élections régionales au Togo.

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Togo – Mme Adjamagbo-Johnson entre pression familiale et engagement politique https://africahotnews.com/2021/01/togo-mme-adjamagbo-johnson-entre-pression-familiale-et-engagement-politique/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-mme-adjamagbo-johnson-entre-pression-familiale-et-engagement-politique https://africahotnews.com/2021/01/togo-mme-adjamagbo-johnson-entre-pression-familiale-et-engagement-politique/#respond Fri, 15 Jan 2021 12:29:55 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=1315 Pas facile d’être à la fois une épouse, une femme, une mère et une responsable politique de l’opposition au Togo des Gnassingbé. Et ça, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson ne nous le fera pas dire. Mardi lors de la dernière conférence de presse de la Dynamique Mgr Kpodzro à Lomé, rencontre au cours de laquelle la […]

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Pas facile d’être à la fois une épouse, une femme, une mère et une responsable politique de l’opposition au Togo des Gnassingbé. Et ça, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson ne nous le fera pas dire.

Mardi lors de la dernière conférence de presse de la Dynamique Mgr Kpodzro à Lomé, rencontre au cours de laquelle la DMK a dressé son bilan d’un an de lutte, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson est revenue sur les pressions qu’elle reçoit de partout pour son engagement politique.

Lorsque la question lui a été posée sur ce que pense sa famille de son engagement politique, la Secrétaire Générale de la Convention démocratiques des peuples Africains (CDPA, parti de l’opposition) a été très franche. Sans langue de bois, elle avoue qu’elle reçoit des pressions de la part de sa famille. Seulement elle ne peut rien. Elle dit avoir l’obligation de continuer le combat politique jusqu’à son aboutissement, même si cela fait « souffrir » ses proches.

« Ah oui ! Si vous saviez, je dois vous dire que ce n’est pas facile d’autant plus que vous voyez vous-même que vous faite souffrir des gens que vous aimez. Mais l’essentiel, c’est d’être dans la démarche de leur expliquer que cette souffrance commune-là, nous devons l’accepter pour le bien commun du pays. Je suis dans cette logique-là », a confié Mme Adjamagbo-Johnson.

L’ex responsables de la Coalition des 14, surnommé affectueusement « la dame de fer » de la politique togolaise, a été récemment vilipendée sur les réseaux sociaux, interpellée par la soldatesque du régime, placée sous contrôle judiciaire, emprisonnée et gardée au Service de renseignements. Mais pour rien au monde, la Coordinatrice de la DMK ne compte pas monnayer son engagement politique, ni ses convictions.

« Nous n’avons que le choix de continuer cette lutte. Nous considérons que nous n’avons pas le choix et nous continuerons le combat malgré les menaces qui pèse sur nous et nous sommes convaincues qu’avec cette audace ajoutée à cette détermination du peuple nous arriverons à nos objectifs », espère-t-elle.

Rappelons que Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson est avant tout une fervente défenseuse des droits de femmes. L’universitaire a milité dans plusieurs regroupements politiques de l’opposition au Togo.

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Togo – Eric Dupuy : « Je crois que Gilchrist Olympio est dans un rêve passé » https://africahotnews.com/2021/01/togo-eric-dupuy-je-crois-que-gilchrist-olympio-est-dans-un-reve-passe/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-eric-dupuy-je-crois-que-gilchrist-olympio-est-dans-un-reve-passe https://africahotnews.com/2021/01/togo-eric-dupuy-je-crois-que-gilchrist-olympio-est-dans-un-reve-passe/#comments Tue, 12 Jan 2021 14:27:23 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=1196 Eric Dupuy, chargé de communication de l'ANC fait son analyse des messages de vœux de nouvel an de Faure Gnassingbé et de Gilchrist Olympio.

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Intervenant lundi dans l’émission « Audi-Actu » sur les ondes de Victoire FM, Eric Dupuy de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a jeté un regard critique sur les messages de vœux que le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et le chef de file de l’opposition Gilchrist Olympio ont adressé au peuple togolais à l’occasion du nouvel an.

Effectivement, dans son discours à la nation, Faure Gnassingbé n’a pas manqué d’applaudir le bon déroulement du scrutin présidentiel du 22 février dernier. Scrutin (contesté) à l’issue duquel il a été « réélu » (selon la Cour Constitutionnelle) pour un quatrième mandat. Dans la foulée, le chef de l’Etat a également parlé de la « cohésion nationale ».

Seulement à l’ANC, l’on n’accord plus du crédit à ces « éléments de langage » qui étoffent les discours de Faure Gnassingbé. A en croire Eric Dupuy, la cohésion nationale dont parle le prince de la Marina n’est qu’un vain mot, dénué de tout sens.

« Quand on écoute le chef de l’Etat dans son dernier discours à la nation, il parle de la cohésion nationale. Or dans sa bouche, c’est un vain mot. Cela n’a pas de sens. Parce que Faure Gnassingbé sait bien qu’il n’y a pas de cohésion nationale. S’il y avait de la cohésion nationale, est-ce qu’on aurait ce problème de refus d’alternance politique. La cohésion nationale n’existe pas, est ce qu’il y aura tant de personnes qui auraient boycotté la dernière élection présidentielle ? Les gens n’ont pas confiance. Les gens ont été assassinés par les forces de l’ordre et de sécurité. Est-ce que c’est ça l’image de la cohésion nationale ? », s’est-il interrogé.

Lire aussi: Togo-Incendie des marchés : 8 ans après, les « vrais » pyromanes courent toujours les rues

Selon le chargé à la communication de l’ANC, quand on écoute le dernier discours de Faure Gnassingbé, « on a l’impression d’avoir déjà entendu tout ce qu’il a dit ». « Soit c’est ceux qui écrivent son discours qui n’ont pas assez d’imagination, soit c’est lui-même qui dit qu’on reprend les mêmes idées dans le discours. C’est un manque de respect pour ce peuple », a lâché le conseiller spécial de Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC.

Revenant sur le message de vœux nouvel an de Gilchrist Olympio qui appelle toute classe politique (pouvoir comme opposition) à cultiver « l’esprit pacifique et à tout mettre en œuvre pour des élections paisibles, transparentes, crédibles et acceptables par tous », Eric Dupuy relativise. L’opposant dit ne pas comprendre ce que son ancien patron veut dire par « esprit pacifique ».

« Je ne sais pas ce que M. Gilchrist Olympio entend par pacifisme. Le Togo n’est pas en guerre en ce que je sache. Je ne comprends pas le sens de ce qu’il veut dire. Est-ce qu’il y a eu des morts lors des dernières élections ? Je crois que M. Gilchrist est dans un rêve passé, et qu’il n’arrive pas actualiser les choses », a-t-il ironisé.

A l’entendre, le « prisme » à travers lequel M. Gilchrist est en train de voir l’actualité togolaise est sûrement différent du sien.

Dans son discours, le chef de file de l’opposition a aussi mis l’accent sur le « dialogue ». « Les acteurs politiques doivent tout mettre en œuvre pour éviter de plonger le Togo dans les crises aux lendemains incertains. En toute chose, le dialogue doit être privilégié », avait écrit le président de l’UFC.

A en croire Eric Dupuy, le dialogue dont parle Gilchrist Olympio a été toujours privilégié à l’ANC. D’ailleurs, Jean-Pierre Fabre a plusieurs fois écrit au chef de l’Etat dans ce sens, mais cela n’a rien donné.

Pour finir, le bras droit de Jean-Pierre Fabre a invité le chef de l’Etat et le chef de file de l’opposition a revoir leur copie…, la prochaine fois

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Togo-Incendie des marchés : 8 ans après, les « vrais » pyromanes courent toujours les rues https://africahotnews.com/2021/01/togo-incendie-des-marches-8-ans-apres-les-vrais-pyromanes-courent-toujours-les-rues/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-incendie-des-marches-8-ans-apres-les-vrais-pyromanes-courent-toujours-les-rues https://africahotnews.com/2021/01/togo-incendie-des-marches-8-ans-apres-les-vrais-pyromanes-courent-toujours-les-rues/#comments Tue, 12 Jan 2021 14:07:22 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=1190 12 janvier 2013- 12 janvier 2021. Cela fait exactement 8 ans que les villes de Kara et de Lomé ont vu leur grand marché dévoré par de terribles incendies aux origines « criminelles ». Un acte odieux, jamais enregistré dans l’histoire du Togo. Et le comble, c’est que les « vrais » pyromanes courent encore […]

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12 janvier 2013- 12 janvier 2021. Cela fait exactement 8 ans que les villes de Kara et de Lomé ont vu leur grand marché dévoré par de terribles incendies aux origines « criminelles ». Un acte odieux, jamais enregistré dans l’histoire du Togo. Et le comble, c’est que les « vrais » pyromanes courent encore librement les rues.

Les souvenirs sont encore frais. Le traumatisme résiste à l’usure du temps. Dans la mémoire collective, c’est comme si c’était juste hier. Des vies ont été détruites en l’espace de 48 heures. Ces incendies criminels ont entraîné de graves conséquences économiques, sociales et politiques.

Officiellement, ces drames n’ont fait aucun mort. Mais les boutiques de 3 106 commerçants (2 225 pour Lomé et 881 pour Kara) étaient parties en fumée.

Au lendemain de ces effroyables incendies, la justice s’est précipitée de pointer le doigt accusateur sur l’opposition. Elle a ordonné l’arrestation des responsables du CST. Plusieurs cadres et militants de ce regroupement politique qui mettait en mal le pouvoir en place par ses gigantesques manifestations publiques et pacifiques à l’époque, ont été immédiatement mis aux arrêts. De ces détentions arbitraires dans des conditions inhumaines, l’un des prévenus, notamment le sieur Kodjo Etienne Yakanou y a laissé sa vie dans des conditions non encore élucidées.

8 ans après l’enquête est sans suite

L’enquête ouverte par les autorités togolaises pour découvrir les « vrais » auteurs et commanditaires de ces incendies criminels n’a rien donné jusqu’à présent. 8 ans après, c’est toujours le statut quo. Tout porte à croire que c’est une affaire désormais classée. Surtout que les vrais pyromanes restent « introuvables ».

Lire aussi: Togo – Eric Dupuy : « Je crois que Gilchrist Olympio est dans un rêve passé »

Récemment, en février 2018 plus précisément, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a gracié un certain nombre de ces personnes inculpées, interpellées et emprisonnées dans le cadre de cette affaire d’incendies des marchés de Lomé et de Kara. Parmi ces personnes figurent en tête de liste, Toussaint Tomety plus connu sous le nom de Mohammed Loum. L’homme a été présenté comme le « cerveau » de cette affaire. Et il a craché des noms (des leaders politiques de l’opposition) à l’époque comme faisant partie des complices.

Seulement une fois sortie de prison, le présumé cerveau s’est ravisé et a plutôt clamé son « innocence ». Dans une confession faite à Mgr Philippe Kpodzro, archevêque émérite de Lomé, Mohamed Loum avait souligné que s’il avait cité ces noms à l’époque, c’est parce que le régime lui avait fait des propositions. A l’en croire, les vrais auteurs et commanditaires de ces incendies sont plutôt dans le rang du régime, des gens très proches du pouvoir et qui sont des collaborateurs directs de Faure Gnassingbé.

Besoin de connaître la vérité

Vrais ou faux, nul n’en sait rien pour l’heure. Certains observateurs estiment que ces aveux de Mohamed Loum sont à prendre avec des pincettes.

Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que les vrais auteurs et complices de cet acte infâme sont encore en liberté. Plus de huit ans après ces incendies criminels qui ont appauvri les opérateurs économiques particulièrement les femmes du grand marché de Lomé, les Togolais veulent savoir qui sont les véritables pyromanes.

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Togo – Eric Dupuy : « Mgr Kpodzro a tué l’opposition togolaise » https://africahotnews.com/2021/01/togo-eric-dupuy-mgr-kpodzro-a-tue-lopposition-togolaise/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=togo-eric-dupuy-mgr-kpodzro-a-tue-lopposition-togolaise https://africahotnews.com/2021/01/togo-eric-dupuy-mgr-kpodzro-a-tue-lopposition-togolaise/#respond Thu, 07 Jan 2021 22:49:47 +0000 http://prod.africahotnews.com/?p=1106 « Mgr Philippe Kpodzro a œuvré à éteindre ou tuer l’opposition togolaise », a lâché Eric Dupuy dans une interview

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Les responsables de l’Alliance Nationale pour Changement (ANC) ont toujours du mal à digérer le soutien de Mgr Kpodzro à Gabriel Kodjo Agbéyomé lors de la dernière présidentielle. Le nom du prélat est sur toutes les lèvres, et au centre des critiques. Les détracteurs de la DMK ne manquent pas d’occasions pour tirer à boulet rouge sur l’homme de Dieu.

A les en croire, le malheur qui arrive actuellement à l’opposition togolaise est à mettre à l’actif de l’archevêque émérite de Lomé. « Mgr Philippe Kpodzro a œuvré à éteindre ou tuer l’opposition togolaise », a lâché Eric Dupuy dans une interview accordée à la chaîne YouTube, Togo Infos.

Selon le chargé à la communication de l’ANC, « l’immixtion » du prélat dans la vie politique togolaise a créé un véritable boxon dans le landerneau.

“Un travail de décennies, détruit par une campagne de dénigrement…”

« Un travail de plusieurs décennies, totalement détruit par une campagne de dénigrement, de mensonge, d’attaque personnelle contre des partis politiques, des dirigeants politiques, notamment Jean-Pierre Fabre de l’ANC, qui ont été traités de tous les noms. Il ne faut pas oublier que cela a commencé depuis 2019 quand Mgr Kpodzro, dans une église, a traité Jean-Pierre Fabre de Juda. C’est grave », a-t-il déploré.

Suivez plutôt l’interview dans son intégralité

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