Le procès de l’ancien chef rebelle et ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro et d’une vingtaine de ses partisans s’est ouvert ce mercredi à Abidjan.
Le procès s’est déroulé en l’absence de l’ancien Premier ministre qui vit en exil à l’étranger depuis deux ans.
La première audience d’une demi-journée a été une bataille procédurale entre l’accusation et la défense, cette dernière dénonçant des violations flagrantes de procédure et obtenant un report d’une semaine pour avoir accès aux documents du dossier qu’elle déclarait ne pas avoir.
Selon le parquet, l’ancien président de l’Assemblée nationale et ses partisans ont conspiré et créé une «insurrection civile et militaire» pour renverser le gouvernement lors de son passage en Côte d’Ivoire en décembre 2019, dix mois avant l’élection présidentielle.
L’audience s’est ouverte vers 14 heures (heure locale) une heure de retard après que des dizaines de personnes n’ont pas pu entrer dans la petite salle d’audience.
Guillaume Soro, 49 ans, est accusé de “conspiration”, de “tentative de saper l’autorité de l’Etat” ainsi que de “diffusion et publication de fausses nouvelles portant atteinte à l’autorité et à leur fonctionnement.
Guiilaume Soro, était autrefois un allié du président Allassane Ouattara.
Il a commandé une force rebelle qui a soutenu le président actuel dans sa lutte contre le président Laurent Gbagbo, qui a refusé d’accepter qu’il avait perdu les élections de 2010. Le procès doit reprendre le 26 mai prochain.