L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a déclaré dimanche à des centaines de ses partisans qu’il faisait appel d’une peine de prison et a demandé justice.
En effet, la semaine dernière, la plus haute cour d’Afrique du Sud a infligé une peine de 15 mois de prison à l’ancien président pour avoir défié une ordonnance du tribunal de témoigner devant une commission de corruption.
“Je ne demande pas de la sympathie, mais la justice. Mon âge, mon état de santé et toute autre circonstance atténuante n’ont pas été pris en compte lorsque l’emprisonnement a été décidé. […]
“M’envoyer en prison au plus fort d’une pandémie à mon âge revient à me condamner à mort.” a déclaré Jacob Zuma.
Des centaines des partisans de l’ancien président se sont rassemblés devant la maison rurale de Zuma dans la province du KwaZulu-Natal, hier, et ont juré d’empêcher toute tentative d’arrestation.
Plusieurs témoins, dont d’anciens ministres et des hauts dirigeants de sociétés d’État, ont témoigné des méfaits de Zuma, notamment en permettant à ses associés, la famille Gupta, d’influencer ses nominations au cabinet et ses contrats lucratifs avec l’État.
Le délai de Zuma pour se rendre comme ordonné par la Cour constitutionnelle a expiré dimanche. Actuellement, l’homme de 79 ans pourrait probablement faire face à une éventuelle arrestation.
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