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Un accord triennal de 176,16 millions de DTS au Togo (environ 239,3 millions de dollars, soit 120% du quota du Togo) a été approuvé le 5 mai 2017 (voir le communiqué de presse n ° 17/151). Lors de l’achèvement du sixième examen, le Conseil d’administration a également approuvé la demande des autorités visant à augmenter l’accès au titre de la FEC de 48,7% du quota du Togo (71,49 millions de DTS ou environ 97,1 millions de dollars) pour répondre au besoin de financement urgent émanant des autorités. ‘efforts et plans pour contrôler la propagation du COVID-19 et atténuer ses impacts économiques.

Le Togo a réalisé des progrès significatifs en 2017-2019 dans le cadre du programme soutenu par le Fonds dans plusieurs domaines, tandis que les réformes restent incomplètes dans un secteur clé. La reprise économique s’est raffermie mais a récemment été entravée par la pandémie de COVID-19. Les projections de croissance pour 2020 ont été sensiblement revues à la baisse. Le déficit budgétaire et l’écart de financement de la balance des paiements devraient se creuser considérablement en raison de la perte de recettes, de l’augmentation des dépenses de santé et de la baisse des exportations.

À l’issue de la discussion du Conseil d’administration, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, a fait la déclaration suivante:

«La performance du Togo dans le cadre du programme soutenu par la FEC a été globalement satisfaisante. Alors que la reprise économique se raffermissait, elle a récemment été entravée par la pandémie de COVID-19. Les perspectives macroéconomiques sont soumises à un degré élevé d’incertitude.

«Les autorités prennent des mesures immédiates pour faire face aux implications humaines et économiques de la pandémie de COVID-19 tout en préservant les réalisations fiscales durement gagnées. Au cours de la période 2017-2019, le Togo a respecté le critère de convergence de l’UEMOA d’un déficit budgétaire ne dépassant pas 3% du PIB. Pour 2020, le déficit budgétaire et le déficit de financement de la balance des paiements devraient se creuser en raison des dépenses de santé supplémentaires et d’autres impacts du COVID-19 sur l’économie. Néanmoins, la dette publique devrait continuer de baisser.

«Les réformes structurelles progressent sur l’administration des recettes et la gestion des finances publiques. Des progrès ont été accomplis dans la collecte des arriérés d’impôts, la soumission en ligne des déclarations en douane et les étapes vers la budgétisation par programme. Il sera important de mettre en œuvre les recommandations d’un récent outil d’évaluation diagnostique de l’administration fiscale, de combler les lacunes restantes dans les fonctions douanières essentielles et de renforcer la conformité volontaire pour garantir des revenus permanents solides. Le suivi des recommandations clés des évaluations de la gestion des investissements publics de 2016 et 2019 est également essentiel. En outre, la poursuite d’une politique d’emprunt prudente et le renforcement de la capacité de gestion de la dette sont nécessaires pour préserver la viabilité de la dette.

«Le Togo est l’un des pays les plus performants dans l’amélioration de l’environnement des affaires ces dernières années. Il sera important de poursuivre ces réformes, y compris le renforcement de la gouvernance, et de mettre en œuvre les mesures décrites dans le plan national de développement pour soutenir une croissance forte et inclusive. L’achèvement des réformes différées des deux banques d’État est primordial pour préserver la stabilité financière et prévenir les risques pour le budget de l’État. »

imf.org

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Togo’s three-year arrangement of SDR 176.16 million (about US$239.3 million, 120 percent of Togo’s quota) was approved on May 5, 2017 (see Press Release No.17/151 ). In completing the sixth review, the Executive Board also approved the authorities’ request for an augmentation of access under the ECF arrangement of 48.7 percent of Togo’s quota (SDR 71.49 million or about US$97.1 million) to address the urgent financing need stemming from the authorities’ efforts and plans to control the spread of COVID-19 and mitigate its economic impacts.

Togo made significant progress during 2017-19 under the Fund-supported program in several areas, while reforms remain incomplete in a key sector. Economic recovery was firming up but has recently been hindered by the COVID-19 pandemic. Growth projections for 2020 have been significantly revised downwards. The fiscal deficit and the balance of payment financing gap are expected to widen substantially due to revenue loss, higher healthcare spending, and weaker exports.

Following the Executive Board discussion, Mr. Mitsuhiro Furusawa, Deputy Managing Director and Acting Chair, made the following statement:

“Togo’s performance under the ECF-supported program has been broadly satisfactory. While the economic recovery was firming up, it has recently been hindered by the COVID-19 pandemic. The macroeconomic outlook is subject to a high degree of uncertainty.

“The authorities are taking immediate actions to address the human and economic implications of the COVID-19 pandemic while safeguarding the hard-won fiscal achievements. During 2017-19, Togo has been complying with the WAEMU convergence criterion of a fiscal deficit not exceeding 3 percent of GDP. For 2020, the fiscal deficit and the balance of payments financing gap are forecast to widen due to additional healthcare spending and other impacts of COVID-19 on the economy. Nonetheless, public debt is still projected to remain on a downward path.

“Structural reforms are progressing on revenue administration and public financial management. Progress has been made on collection of tax arrears, online submission of customs declarations, and steps toward program-based budgeting. It will be important to implement recommendations from a recent Tax Administration Diagnostic Assessment Tool, address remaining deficiencies in essential customs functions, and bolster voluntary compliance to ensure strong permanent revenue. Following up on key recommendations from the 2016 and 2019 Public Investment Management Assessments is also essential. In addition, pursuing a prudent borrowing policy and strengthening debt management capacity are necessary to safeguard debt sustainability.

“Togo is amongst the best performers in the improvement of the business environment in recent years. It will be important to pursue such reforms, including strengthening governance, and to implement the measures outlined in the National Development Plan to support strong and inclusive growth. Completing the delayed reforms of the two state-owned banks is paramount to safeguarding financial stability and preventing risks to the state budget.”

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