Un pr\u00eatre rwandais, mis en examen et emprisonn\u00e9 en France pour son r\u00f4le dans le massacre des Tutsis lors du g\u00e9nocide de 1994, a \u00e9t\u00e9 lib\u00e9r\u00e9 cette semaine sous contr\u00f4le judiciaire, ont rapport\u00e9 vendredi les m\u00e9dias fran\u00e7ais<\/em><\/strong>. Un pr\u00eatre rwandais, emprisonn\u00e9 en France pour son r\u00f4le dans le massacre des Tutsis lors du g\u00e9nocide de 1994 au Rwanda, est lib\u00e9r\u00e9 sous contr\u00f4le judiciaire.<\/p>\n","protected":false},"author":17,"featured_media":3707,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[2644,1,2479,2646],"tags":[1472,2554,2663],"yst_prominent_words":[200,676,186,392,1011,148,735,199],"yoast_head":"\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\t\n\t\n\n\n\n\n
Marcel Hitayezu, 65 ans, a \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9 \u00e0 son domicile de Montlieu-la-Garde, Charente-Maritime et mis en examen le 14 avril, notamment pour \u00abg\u00e9nocide\u00bb et \u00abcomplicit\u00e9 de crimes contre l’humanit\u00e9\u00bb. Il nie les accusations.
Le pr\u00eatre a \u00e9t\u00e9 lib\u00e9r\u00e9 par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris qui a annul\u00e9 l’ordonnance de mise en d\u00e9tention provisoire, a rapport\u00e9 l’AFP, citant une source judiciaire.
Hitayezu a \u00e9t\u00e9 plac\u00e9 sous contr\u00f4le judiciaire avec interdiction de quitter le d\u00e9partement de la Charente-Maritime.
“L’institution judiciaire a consid\u00e9r\u00e9 qu’il n’y avait aucune raison de le maintenir en d\u00e9tention, compte tenu de ses garanties de repr\u00e9sentation et du fait qu’il ne quittera pas la France”, a cit\u00e9 son avocat Vincent Asselineau, cit\u00e9 par l’agence de presse.
Hitayezu a \u00e9t\u00e9 pr\u00eatre dans la paroisse de Mubuga dans le sud du Rwanda en 1994.
Au cours du g\u00e9nocide de 1994 contre l\u2019ethnie tutsie, il est accus\u00e9 d\u2019avoir priv\u00e9 de nourriture et d\u2019eau des Tutsis qui s’\u00e9taient r\u00e9fugi\u00e9s dans son \u00e9glise, selon le bureau du procureur national antiterroriste.
Il aurait fourni de la nourriture aux miliciens Interahamwe qui ont attaqu\u00e9 les r\u00e9fugi\u00e9s tutsis dans le b\u00e2timent.
Hitayezu serait arriv\u00e9 en France entre 1998 et 1999 dans le dioc\u00e8se de La Rochelle, apr\u00e8s avoir pass\u00e9 trois ans dans des camps de r\u00e9fugi\u00e9s dans l’est du Congo.
Il a obtenu le statut de r\u00e9fugi\u00e9 en janvier 2011 et a \u00e9t\u00e9 naturalis\u00e9.
En octobre 2016, la Cour de cassation fran\u00e7aise a rejet\u00e9 la demande d’extradition du Rwanda pour Hitayezu.
Des responsables de la justice fran\u00e7aise ont ouvert une enqu\u00eate judiciaire contre Hitayezu en juillet 2019.
Environ 1 million de personnes, pour la plupart de la communaut\u00e9 tutsie et des Hutus mod\u00e9r\u00e9s, ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9es lors du g\u00e9nocide par des extr\u00e9mistes hutus lors d’un massacre en moins de 100 jours.
Le gouvernement rwandais a bl\u00e2m\u00e9 les pays offrant un asile aux suspects, les exhortant \u00e0 juger ou \u00e0 remettre les accus\u00e9s au Rwanda pour qu’ils soient jug\u00e9s.
Plus de 1 000 suspects se sont r\u00e9fugi\u00e9s dans diff\u00e9rents pays, dont la France, les \u00c9tats-Unis, les Pays-Bas et le Canada, selon l\u2019Unit\u00e9 rwandaise de recherche des fugitifs du g\u00e9nocide.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"