Le pr\u00e9sident somalien Mohamed Abdullahi Farmajo a rouvert ce samedi les pourparlers en vue de la tenue d’\u00e9lections le plus t\u00f4t possible, une d\u00e9cision salu\u00e9e par l’opposition et agitant le spectre d’une nouvelle violence meurtri\u00e8re. Le pr\u00e9sident somalien Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo a d\u00e9cid\u00e9 d’annuler la prolongation de deux ans de son mandat pr\u00e9sidentiel adopt\u00e9e le 12 avril 2021.<\/p>\n","protected":false},"author":17,"featured_media":3657,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[2644,1,2444,2480],"tags":[2045,2661,2599],"yst_prominent_words":[388,186,387],"yoast_head":"\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\t\n\t\n\n\n\n\n
<\/strong>Dans un bref discours aux d\u00e9put\u00e9s, retransmis en direct \u00e0 la t\u00e9l\u00e9vision, le pr\u00e9sident a appel\u00e9 \u00e0 une solution n\u00e9goci\u00e9e \u00e0 la crise politique actuelle, abandonnant la prolongation de deux ans de son mandat pr\u00e9sidentiel adopt\u00e9e le 12 avril.
Il a \u00e9galement d\u00e9sign\u00e9 son Premier ministre comme responsable de l’organisation des \u00e9lections, acc\u00e9dant ainsi \u00e0 l’une des principales revendications de l’opposition pour sortir de l’impasse.
“Nous avons d\u00e9cid\u00e9 de rechercher une solution par le biais de n\u00e9gociations et d’\u00e9viter de provoquer la violence au profit de ceux qui jouent avec le sang du peuple”, a d\u00e9clar\u00e9 le pr\u00e9sident, Farmajo.
La Somalie, un pays affaibli par des d\u00e9cennies de guerre civile et une insurrection des islamistes radicaux affili\u00e9s \u00e0 al-Qa\u00efda, traverse actuellement l’une de ses pires crises politiques de ces derni\u00e8res ann\u00e9es.
Les tensions se sont accrues depuis l’expiration du mandat pr\u00e9sidentiel le 8 f\u00e9vrier sans la tenue d’\u00e9lections, et le 12 avril, une prolongation de deux ans du mandat pr\u00e9sidentiel.
Une d\u00e9cision qui a d\u00e9clench\u00e9 la fureur de l’opposition, au point de d\u00e9g\u00e9n\u00e9rer en affrontements arm\u00e9s dimanche dernier \u00e0 Mogadiscio, entre forces gouvernementales et pro-opposition, faisant trois morts.
Ce samedi, le pr\u00e9sident a d\u00e9cid\u00e9 de respecter l’accord conclu le 17 septembre entre le gouvernement f\u00e9d\u00e9ral et les cinq \u00c9tats semi-autonomes du pays, comme l’ont demand\u00e9 ses opposants et plusieurs pays partenaires.
L’accord pr\u00e9voit la tenue d’\u00e9lections selon un syst\u00e8me indirect, similaire \u00e0 celui adopt\u00e9 en 2017, o\u00f9 des d\u00e9l\u00e9gu\u00e9s sp\u00e9ciaux choisis par plusieurs chefs de clan \u00e9lisent des parlementaires, qui votent ensuite pour le pr\u00e9sident.
“Je vous appelle tous (…) \u00e0 revenir \u00e0 l’accord inclusif” adopt\u00e9 en septembre, a-t-il poursuivi.
“Je tiens \u00e0 pr\u00e9ciser que le Premier ministre Mohamed Hussein Roble sera en charge de la pr\u00e9paration, de la conduite et de la s\u00e9curit\u00e9 des \u00e9lections”, a-t-il ajout\u00e9.
La d\u00e9cision a ensuite \u00e9t\u00e9 adopt\u00e9 \u00e0 l’unanimit\u00e9 par les 140 d\u00e9put\u00e9s pr\u00e9sents.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"