Au Niger, la d\u00e9claration de la victoire du candidat du parti au pouvoir , Mohamed Bazoum au second tour de la pr\u00e9sidentielle, a provoqu\u00e9 la col\u00e8re des partisans de l’opposition.<\/strong>

Des partisans de Mahamane Ousmane ont \u00e9t\u00e9 dispers\u00e9s mardi par la police pr\u00e8s du si\u00e8ge du parti au pouvoir, Parti Nig\u00e9rien pour la D\u00e9mocratie et le Socialisme (PNDS).

Arm\u00e9s de b\u00e2tons, des manifestants ont mis le feu \u00e0 des pneus dans les rues de Niamey et on envahi le point de rassemblement o\u00f9 Bazoum devait prendre la parole apr\u00e8s \u00eatre proclam\u00e9 vainqueur du scrutin.

D’apr\u00e8s les m\u00e9dias locaux, des partisans d’Ousmane sont descendus non seulement dans les rues de la capitale Niamey mais aussi de Zinder, la deuxi\u00e8me ville du pays

Selon les r\u00e9sultats provisoires publi\u00e9s hier par la Commission \u00e9lectorale nationale ind\u00e9pendante (CENI), l’ancien ministre de l’Int\u00e9rieur Mohamed Bazoum, a obtenu un peu plus de 55% des voix au deuxi\u00e8me tour des \u00e9lections de dimanche. Il a ainsi battu Mahamane Ousmane, un ancien pr\u00e9sident renvers\u00e9 par un coup d’\u00c9tat en 1996, qui a recueilli 44% des voix.

Les r\u00e9sultats provisoires doivent encore \u00eatre confirm\u00e9s par la Cour constitutionnelle.

Bazoum a remerci\u00e9 les \u00e9lecteurs sur Twitter apr\u00e8s l’annonce du r\u00e9sultat. Il a affirm\u00e9 qu’il sera un \u00abfid\u00e8le serviteur pour affronter tous les probl\u00e8mes auxquels\u00bb le pays est confront\u00e9.<\/p>\n\n\n\n