Alors que son prédécesseur envisageait de réduire la présence militaire américaine en Afrique, le nouveau président Américain, Joe Biden, est sollicité par la France de renforcer les actions de son pays dans le cadre de la lutte contre les forces djihadistes au Sahel.
« Nous souhaitons pouvoir, avec l’arrivée de la nouvelle administration américaine, obtenir l’assurance que ces moyens soient prolongés, et pourquoi pas renforcés », a déclaré Florence Parly, la ministre français des Armées.
Visiblement, Paris souhaite un engagement croissant des États-Unis d’Amérique dans le maintien de la paix en Afrique comme au Moyen-Orient.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi qu’il espère que l’arrivée du président Biden marquerait un « réengagement » des États-Unis au Moyen-Orient et « des décisions structurantes », avec « une prise de conscience de la nature de la lutte contre le terrorisme ».
Washington fournit à l’opération Barkhane de précieuses capacités de renseignement et de surveillance grâce à ses drones, du ravitaillement en vol et du transport logistique, pour un coût de 45 millions de dollars par an.
Malgré tout, la France qui a déployé plus de 5000 soldats pour cette opération, cherche à réduire sa présence, mais souhaite également le renforcement de l’engagement de ses alliés européens.