L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a plaidé «non coupable» mercredi de toutes les accusations liées à une affaire de vente d’armes en 1999.

«Je plaide non coupable», a déclaré Zuma au juge de la Haute Cour de Pietermaritzburg dans le KwaZulu-Natal au début du procès.

Zuma fait face à 16 chefs d’accusation, notamment la corruption, le blanchiment d’argent, la fraude et le racket liés à un contrat d’armement de 2,5 milliards de dollars datant de la fin des années 1990.

Les charges ont été abandonnées en 2009 par l’ancien chef du parquet national Mokotedi Mpshe, quelques semaines avant son élection à la présidence.

Mais ils ont été réintégrés en 2018, marquant l’une des batailles juridiques les plus longues.

L’ancien dirigeant sud-africain a été contraint de démissionner de son poste de président de l’ANC en 2018 à la suite de diverses allégations de corruption.

Des foules de partisans de Zuma se sont rassemblées à l’extérieur du tribunal où il devrait prononcer un discours.

Le procès a été reporté au 19 juillet 2021.