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Tchad- L’nstabilité après la mort du Président Déby

Les principaux partis d’opposition tchadiens ont dénoncé mercredi ce qu’ils ont appelé un “coup d’État institutionnel” après la mort choquante du président nouvellement réélu Idriss Déby Itno et son remplacement par son fils Mahamat.

Une trentaine de formations d’opposition «appellent à la mise en place d’une transition menée par des civils … à travers un dialogue inclusif».

Les opposants font donc appel aux Tchadiens «à ne pas obéir aux décisions illégitimes» du conseil militaire de transition, y compris la nomination de Mahamat comme successeur de Déby, au couvre-feu et la fermeture des frontières décrétés par les nouveaux dirigeants.

” Je ne peux que m’inscrire dans la ligne de ceux qui pour le moment condamnent la mise sur pied d’un organe militaire. Cela ressemble à un coup d’Etat. Cela ne devrait pas être un coup d’Etat. Par conséquent, il fallait simplement mettre en jeu les mécanismes institutionnels qui existent, à savoir la constitution du Tchad qui prévoit des cas de vacance de pouvoir assurés par le président de l’Assemblée nationale qui a l’obligation d’organiser les élections dans un délai de 90 jours. (…) Il faut que toutes les forces vives de la nation se rencontrent et qu’ensemble, on dise quelle est l’architecture nouvelle de notre pays”, a déclaré Saleh Kebzabo, chef de file de l’opposition.

A 37 ans le général Mahamat Idriss Déby, chef de la garde présidentielle est critiqué pour son manque d’expérience. La constitution d’une instance de transition exclusivement militaire ne passe pas pour le général Idriss Dicko.

“Le général Mahamat Idriss Déby a intérêt à écouter l’opposition démocratique et la société civile. Parce que si ils disent non à ce coup d’État perpétré par ce petit groupe amical, il a intérêt à les écouter. Dans le cas contraire, si il évolue dans le cas contraire, si il évolue dans le sens actuel, il va avoir des problèmes. Il ne pourra pas assurer les conséquences qui en découleront. Le pays appartient à tout le monde. Tout le monde a le droit d’être consulté.” affirme t-il à Africanews.

Selon les médias locaux, les rebelles ont déclaré qu’ils avançaient sur la capitale N’Djamena pour déloger le conseil militaire de transition au pouvoir.

Nous y reviendrons.