Environ 2 millions d’électeurs sont attendus aux urnes ce dimanche 21 mars 2021 pour le scrutin présidentiel au Congo Brazzaville. Une élection boycottée par la principale opposition.
À l’instar du processus électoral précédent, l’internet a été coupé alors que les Congolais votent.
D’après les métriques NetBlocks les métriques en temps réel montrent une perte quasi totale de connectivité à partir de minuit heure locale.
La situation rappelle les coupures d’Internet le jour du scrutin imposées par les autorités lors des élections présidentielles de mars 2016.
Le président sortant Denis Sassou Nguesso, alors vainqueur et au pouvoir depuis environ 36 ans, est accusé de gagner à ce scrutin, qui a été critiqué pour son manque de transparence.
Les observateurs de l’ONU et de l’UE n’ont pas été invités à surveiller les élections de dimanche.
Selon les médias locaux, le ministère de l’Intérieur a également refusé d’autoriser les 1 100 observateurs de l’Église catholique à participer.
La conférence épiscopale de l’Église catholique, un puissant organe religieux de l’État d’Afrique centrale, a exprimé plus tôt dans l’année “de sérieuses réserves” quant à la transparence du scrutin.
On s’attend à ce que le président sortant de 77 ans, Dennis Sassou Nguesso, remporte l’élection contre six prétendants, dirigés par l’économiste et vice-président présidentiel de 2016 Guy-Brice Parfait Kolelas.
Kolelas a révélé samedi qu’il était gravement malade après avoir contracté la Covid-19. Il serait transféré en France pour y être soigné selon son porte-parole.