En République centrafricaine, les électeurs ont commencé à voter ce dimanche dans le cadre du second tour des élections législatives malgré les menaces des groupes rebelles.

Ce sera la première fois que beaucoup pourront voter après que seulement une personne sur trois des inscrits ait pu voter au premier tour en décembre en raison des craintes liées à la sécurité.

Un peu plus d’une semaine avant ce vote, six des groupes armés qui contrôlent les deux tiers du pays ont uni leurs forces en jurant de perturber les élections d’envahir la capitale et de renverser le gouvernement du président Faustin Archange Touadera.

Le président Faustin Archange Touadera a été réélu en décembre à la suite d’un vote critiqué par l’opposition aussi frauduleux que si peu de gens ont pu voter.

L’offensive rebelle s’est ensuite emparée d’une série de villes du nord et de l’ouest et a même atteint la périphérie de la capitale Bangui en janvier.

Mais les troupes centrafricaines, appuyées par des renforts russes et rwandais, ont depuis mené une contre-offensive, reprenant de nombreuses villes et rouvrant une route commerciale clé vers le Cameroun voisin.