Des milliers de membres du mouvement Hirak ont de nouveau envahi les rues de la capitale algérienne ce vendredi exigeant des changements significatifs du gouvernement et du système politique du pays.

Les partisans du mouvement Hirak qui a chassé l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en 2019 après 20 ans au pouvoir, continuent leur marche dans la capitale Alger.

Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé le mois dernier qu’il dissoudrait le parlement pour ouvrir la voie à un nouveau lot de candidats.

Il a également remanié le gouvernement et libéré une trentaine d’activistes détenus, bien que des dizaines d’autres restent incarcérés.

Ali Lekhdari, journaliste et membre du mouvement Hirak, a expliqué ce qu’il faudrait pour répondre aux demandes du Hirak.

” Les rues veulent un vrai changement et pas seulement les élections présidentielles et législatives qui auront lieu en juin. Le peuple veut un changement complet et pas seulement des élections. Les élections sont l’un des changements parmi un changement global que les gens veulent.”

Dans un autre effort pour satisfaire les manifestants, le gouvernement algérien a finalisé un nouveau projet de loi électorale visant à limiter la corruption et à donner plus de choix aux électeurs.

Les militants du Hirak font toujours pression pour une refonte complète du système opaque régissant l’Algérie, avec l’armée dans l’ombre, qui est aux commandes depuis que le pays a remporté sa guerre d’indépendance contre la France colonisatrice en 1962.