L’unique candidat Patrice Motsepe a été confirmé comme président de la Confédération africaine de football (CAF) à Rabat sans avoir besoin d’un vote après qu’un accord négocié par la FIFA a vu ses trois challengers se retirer.
Il y a quelques semaines à peine, Motsepe, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor étaient enfermés dans une lutte intrigante pour la présidence.
Mais les réunions organisées par la FIFA avec les aspirants au Maroc et en Mauritanie ont conduit Motsepe à devenir le seul candidat.
Senghor et Yahya ont reçu les rôles de premier et deuxième vice-président.
Le sélectionneur des Eperviers du Togo et ancien entraîneur vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations, Claude Le Roy, a remis en question l’implication de la FIFA dans l’élection de Motsepe, étant donné qu’elle «n’oserait pas le faire en Europe ou en Amérique du Sud».
“Infantino, arrêtez le massacre avec le football africain, (…) d’imposez votre loi sur l’Afrique lors des élections”, a déclaré Le Roy à l’agence de presse AFP.
Anouma, un ancien membre du comité exécutif de la FIFA, a initialement déclaré le pacte «antidémocratique» mais est désormais conseiller spécial de Motsepe.