Une attaque meurtrière de Boko Haram dans la ville de Maiduguri, au nord-est du Nigéria, a coûté la vie à au moins 16 personnes, dont des enfants, ont annoncé mercredi les autorités locales.
Les attaques des groupes djihadistes sont généralement déjouées après les combats meurtriers des forces de sécurité nigérianes, mais les terroristes ont réussi à tirer des grenades propulsées par roquettes sur les zones résidentielles mardi.
Selon le chef d’une milice d’autodéfense, Babakura Kolo, cité par l’AFP, neuf garçons ont été tués dans le quartier, Gwange, lorsqu’un explosif a atterri sur un terrain où ces enfants jouaient au football.
« Au départ, quatre sont morts mais cinq autres sont morts des graves blessures qu’ils ont subies à la suite de l’explosion », a noté Babakura Kolo.
Dans de nombreuses régions du Nigéria, les communautés ont eu recours à des milices ou milices armées, qui travaillent aux côtés de l’armée, pour se défendre.
Mercredi, le gouverneur de l’État de Borno, Babagana Umara Zulum a rendu visite à des dizaines de blessés dans la ville instable de Maiduguri.
« La seule solution possible pour nous est de déployer la technologie et de détecter ensuite toute personne entrant dans la ville en vue de nuire à la population », a-t-il confié.
Depuis le début de l’insurrection en 2009, le conflit jihadiste a tué 36 000 personnes et déplacé environ deux millions de personnes.