Des parlementaires français séjournent au Togo depuis quelques jours. C’est dans le cadre de l’évaluation du programme Muskoka mis en œuvre au Togo depuis 2010. En 10 ans on note des chiffres encourageants.
152 000 grossesses non désirées, 54 000 avortements provoqués et 400 décès maternels évités entre 2010 et 2020, si l’on en croit les chiffres annoncés par le bureau du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Togo.
Ce résultat est réalisé grâce aux Fonds Français Muskoka qui soutiennent le Togo dans plusieurs domaines : réduction des violences basées sur le genre, la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Des institutions étatiques comme le Ministère en charge de la Santé, etc., mais aussi des agences des Nations unies à savoir OMS, UNFPA, ONU Femmes et UNICEF impliquées dans la mise en œuvre du programme ont également contribué à cette avancée.
Crée en juin 2010 à la suite du sommet du G8 qui s’était déroulé à Muskoka (Canada), le Fonds Français Muskoka contribue à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, infantile et post-infantile, par le renforcement des systèmes de santé nationaux.