Veron Mosengo-Omba, le Directeur du développement de la Fédération internationale de football association (FIFA) a donné son avis sur la question en instance sur la probité morale irréprochable.
L’élection à la Confédération africaine de football (CAF) aura lieu le 12 mars prochain dans la ville de Rabat au Maroc. Quatre impétrants sont en lice : l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Yahya. Qui parmi ces candidats est le mieux placé pour incarner l’institution panafricaine pour les quatre années à venir ?
Dans une interview qu’il accordée à l’ASP, le Directeur du développement de la FIFA a tenté de faire le portrait-robot du candidat idéal.
« Le futur président de la CAF doit être une personne d’une intégrité absolue », rappelle Veron Mosengo-Omba, mentionnant que « sa priorité doit être de développer le football africain et d’être à l’écoute des fédérations africaines » tout en collaborant « étroitement » avec l’instance mondiale.
Toutefois, clarifie-t-il, « la CAF et la Fifa ayant des objectifs communs. En ce sens, elle est bien évidemment intéressée par les élections à la CAF, mais elle n’a pas de candidat parce qu’elle ne vote pas ».
« …tout le monde sait que le président de la CAF devient Vice-président de la Fifa qui procèdera au contrôle d’intégrité de tous les candidats. Elle est aussi intéressée à cet égard », a-t-il précisé.
Pour lui, « à un certain moment, je pense que la Fifa devrait s’exprimer et dire avec qui, elle préférerait travailler. Cela n’a rien d’une ingérence’’, a-t-il souhaité.
La Fédération internationale de football association est accusée par certains de vouloir placer son pion, celui qui ne peut rien lui refuser. La dernière décision, celle de valider les quatre candidatures alors même que la Commission de la CAF a recalé deux d’entre elles en attendant leur audition, semble confirmer les accusations de plus en plus vives contre elle.