Concernant l’initiative, des leaders de partis politiques de l’opposition ont exprimé un satisfécit. Elle traduit, selon Jean-Pierre Fabre, la volonté de part et d’autre de parvenir à des solutions.

Celles-ci, a-t-il ajouté, « peuvent améliorer le cadre électoral dans notre pays, assainir les commissions de vie politique dans notre pays. Nous prendrons notre part avec toutes les contributions qui peuvent concourir à améliorer le climat politique et socioéconomique du pays ».

Son premier Vice-président, Patrick Lawson a, dans le même sens, fait des propositions. Elles concernent l’amélioration du cadre électoral, l’assainissement de l’environnement politique et autres.

D’après Séna Alipui de l’UFC, le Togo tend vers une dynamique de l’évolution. « Tous les partis politiques présents comprennent maintenant qu’il faut rentrer dans une dynamique d’évolution et quitter donc la rue », a-t-il déclaré.

Le président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP), pour sa part, affiche une confiance en la nouvelle dynamique.

« …nous ferons de ce pays, un pays émergent, digne de ce nom et où les divisions politiques ne mettent pas en péril le développement économique et social du pays », a indiqué Akouété Béléki.

Ces partis politiques se donnent 2 semaines pour l’adoption du règlement intérieur du CNAP.

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Ce nouveau rendez-vous avec les leaders politiques de l’opposition et du pouvoir est une suite de la première rencontre organisée en décembre dernier par le ministre Payadowa Boukpessi, en charge de l’Administration territoriale. L’objectif est de recueillir les préoccupations et les contributions de ces partis politiques pour mieux organiser les prochaines élections régionales.

Agbéyomé parmi les invités

Faut-il le rappeler. Lors de la première réunion qui a eu en décembre 2020, tous les partis membres de la Dynamique Mgr Kpodzro ont brillé par leur absence. Ils ont décliné l’invitation compte tenu de la situation. En ce temps, deux leurs responsables, notamment Brigitte Adjamagbo Johnson, Coordinatrice de la DMK et Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et Gérard Djossou, chargé des questions de droits de l’homme, ont été arrêtés. Plusieurs partis politiques présents à la table ont même exigé leur libération.

Mais cette fois, le ministre Boukpessi tient à leur présence. Dans ses lettres d’invitation à la réunion, le ministre d’Etat n’a pas hésité à inviter tous les membres de la DMK, y compris le président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Dr Agbéyomé Kodjo, actuellement en exil. Il les exhorte à venir dire leurs préoccupations dans le cadre de cette concertation nationale.

« Vos éventuelles contributions et préoccupations en plus de celles évoquées à la dernière réunion pourront être remises et expliquées dans une brève intervention », a écrit le ministre Boukpessi.

Mais reste à savoir si la DMK et ses leaders vont répondre présents à ce rendez-vous.

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