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La décision du TAS est tombée ce vendredi et prend dans une certaine mesure le contre-pied de celle de la Fédération internationale de football association (FIFA) ayant suspendu, en novembre dernier, pour cinq ans de toute activité le Malgache. Ce dernier est accusé de détournements et de malversations.

Ahmad Ahmad pourra reprendre son poste président de la CAF et de vice-président de l’instance mondiale en attendant que le TAS ne se prononce sur le fond du dossier le 2 mars prochain, une dizaine de jours avent le congrès de la Confédération africaine de football (CAF) prévu le 12 mars 2021 dans la ville de Rabat au Maroc.

La haute instance juridique du sport explique dans un communiqué qu’ « En raison du risque de préjudice irréparable pour M. Ahmad si la sanction disciplinaire est maintenue pendant la période précédant les élections à la Caf, le panel du Tas a maintenu la demande de suspension temporaire des effets de l’interdiction de la Fifa ».

 En clair, précise la décision, la suspension de cinq ans reste valable « jusqu’au jour où la sentence finale du Tas sera rendue ». Ce qui veut dire également que l’intéressé ne peut toujours pas briguer (quand bien même il se réclame le soutien de 46 fédérations sur les 54 composant le corps électoral), en l’état actuel des choses, un second mandat à la tête de la CAF.

La FIFA a validé les candidatures de quatre personnes : l’Ivoirien Jacques Anouma le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien  Ahmed Yahya.

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La nomination de l’ex-secrétaire générale de la Francophonie à la présidence de la Fédération haïtienne de football jusqu’en 2022 a été annoncée par l’instance mondiale sportive elle-même.

L’ancienne gouverneure générale du Canada a été sollicitée pour ramener de l’ordre dans la maison du football suite à un scandale dont son prédécesseur se trouve au centre des accusations. En effet, Yves Jean-Bart est suspendu à vie de toute activité liée au football pour des agressions sexuelles sur une dizaine de mineurs.

Michaëlle Jean est missionnée à organiser une nouvelle élection. Son mandat ne sera pas reconduit au-delà de la date indiquée.

L’ancienne Secrétaire générale de l’OIF, née à Haïti en 1957, a rejoint le Canada lorsqu’il avait 11 ans. C’est dans son pays d’adoption qu’elle va faire toutes ses preuves : ex-présentatrice vedette de Radio-Canada, gouverneure générale (2005-2010), envoyée spéciale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en Haïti.

En 2014, elle renonce à ce dernier poste pour succéder au Sénégalais Abdou Diouf à la tête de la Francophonie. Poussée à la sortie après son premier mandat, elle est remplacée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

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Le joueur du FC Séville est autorisé à jouer pour le Maroc, son pays d’origine, après avoir joué 13 minutes sous les couleurs espagnoles en 2014. Depuis cette date, il n’est plus convoqué chez la Roja. D’où son envie d’opter pour les Lions de l’Atlas.

Saisie par Fouzi Lekjaâ, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), l’instance mondiale a d’abord rejeté la requête avant de finalement décider de donner raison à l’attaquant en s’appuyant sur la réforme du septembre 2020.

En effet, explique la FIFA, « La réforme de septembre 2020 a tenu compte de plusieurs situations jugées d’une sévérité ou une rigueur excessives qui ont été pointées par des associations membres ou révélées par la pratique, et a codifié la jurisprudence de la Commission du Statut du Joueur. Quatre nouvelles exceptions permettant un changement d’association ont été ajoutées ».

Désormais, Vahid Halilhodzic, le sélectionneur national du royaume chérifien, peut enfin compter sur les services du sévillan.

La FIFA, dans un mémorandum adressé aux différentes fédérations nationales de football, leur rappelle le contenu des amendements sur la loi de changement de nationalité d’un joueur tel qu’approuvés lors de la soixante-dixième assemblée générale de l’instance mondiale en septembre 2020.

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L’élection à la Confédération africaine de football (CAF) aura lieu le 12 mars prochain dans la ville de Rabat au Maroc. Quatre impétrants sont en lice : l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Yahya. Qui parmi ces candidats est le mieux placé pour incarner l’institution panafricaine pour les quatre années à venir ?

Dans une interview qu’il accordée à l’ASP, le Directeur du développement de la FIFA a tenté de faire le portrait-robot du candidat idéal.

« Le futur président de la CAF doit être une personne d’une intégrité absolue », rappelle Veron Mosengo-Omba, mentionnant que « sa priorité doit être de développer le football africain et d’être à l’écoute des fédérations africaines » tout en collaborant « étroitement » avec l’instance mondiale.

Toutefois, clarifie-t-il, « la CAF et la Fifa ayant des objectifs communs. En ce sens, elle est bien évidemment intéressée par les élections à la CAF, mais elle n’a pas de candidat parce qu’elle ne vote pas ».

« …tout le monde sait que le président de la CAF devient Vice-président de la Fifa qui procèdera au contrôle d’intégrité de tous les candidats. Elle est aussi intéressée à cet égard », a-t-il précisé.

Pour lui, « à un certain moment, je pense que la Fifa devrait s’exprimer et dire avec qui, elle préférerait travailler. Cela n’a rien d’une ingérence’’, a-t-il souhaité.

La Fédération internationale de football association est accusée par certains de vouloir placer son pion, celui qui ne peut rien lui refuser. La dernière décision, celle de valider les quatre candidatures alors même que la Commission de la CAF a recalé deux d’entre elles en attendant leur audition, semble confirmer les accusations de plus en plus vives contre elle.

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Finalement les quatre aspirants les plus importants voulant succéder à Ahmad Ahmad ont vu la FIFA valider leurs dossiers de candidature. Rendez-vous le 12 mars prochain à Rabat pour l’élection à la CAF.

L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Yahya, tous les quatre sont candidats au poste du nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF).

Dans un premier temps, seuls les dossiers des deux premiers ont été acceptés par la commission électorale. Le reste a été retoqué avec la mention que les deux derniers devront être auditionnés le 28 janvier 2021. Une décision qui a provoqué une colère vive des intéressés.

Mais aujourd’hui, l’instance mondiale a donné son feu vert pour tous les aspirants, coupant ainsi l’herbe sous les pieds de la Commission électorale de la Confédération. « Je suis heureux d’annoncer la validation de ma candidature à la Présidence de la Confédération africaine de football et Vice-Présidence de la Fédération internationale de football par la Commission de Contrôle de la FIFA », s’enthousiasme le président de la Fédération de football de la république islamique de Mauritanie (FFRIM) Ahmed Yahya.

Le congrès électif de la CAF aura lieu en terre marocaine le 12 mars prochain. Le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, bien que déterminé à briguer un second mandat de quatre ans, est hors course.

En effet, l’ancien ministre des Sports est suspendu cinq ans de toute activité liée au football pour détournement de fonds et de corruption. Ce dernier a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour laver son honneur.

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La Fédération internationale de football association (FIFA) a choisi Mariam Dao Gabala pour présider l’instance faîtière nationale en crise de succession depuis un an. Cette aînée d’une famille de 22 enfants, reste une totale inconnue dans le domaine du football. Elle s’est, néanmoins, fait un nom dans la lutte contre la défense des droits humains et s’est forgée une réputation dans le secteur de système financier décentralisé.

Formée  au HEC, Mariam Dao Gabala a travaillé dans le secteur de microfinance. Elle a dirigé notamment Unacoopec, la plus grande institution de microfinance de l’Afrique de l’ouest, occupé un poste important à Oikocredit, une institution de financement fondée par le conseil œcuménique des Eglises, entre autres.

C’est donc, probablement, pour récompenser son engagement citoyen en faveur des femmes ou des paysans qu’Alassane Dramane Ouattara, le président de la République, l’a nommée sénatrice il y a trois ans.

Cette mère de cinq enfants reconnait qu’elle ne connait pas grand-chose au football. « Ne pas être du milieu est un atout, ça permet de prendre du recul et d’être plus objectif », répondait-elle à ses détracteurs le 14 janvier dernier, le jour de son intronisation. Elle travaille avec deux autres membres au sein du Comité de normalisation, notamment Martin Bléou (ancien ministre) et Simon Abé Yao (avocat).

Le CONOR a pour mission la gestion des affaires courantes. Il joue surtout le rôle de Commission électorale avec une refonte des textes (règlement, statuts et code électoral) et, in fine, organiser une élection propre destinée à solder la crise qui secoue le monde du football ivoirien depuis plusieurs mois.

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En effet, en raison du blocage de l’élection des instances dirigeantes de la FIF, l’association chargée de gérer et de développer le football dans le monde avait décidé le 24 décembre dernier de se saisir de l’affaire.

C’est ainsi qu’une mission de la Fifa est arrivée à Abidjan, mercredi et a procédé jeudi à l’installation du comité de normalisation.

La Sénatrice Mariam Dao Gabala a été donc nommé présidente de ce comité, qui sera chargé de gérer les affaires courantes et d’organiser les élections en suspens.

Tout en déplorant la situation actuelle au sein du football ivoirien, la femme de 61 ans a accepté la lourde tâche et promet tenter le coup.

“Nous sommes demandés de mettre à disposition nos compétences pour aider a relever ce sport, Je pense que c’est une très grande confiance et nous all-ons essayer avec l’aide de tous, d’apporter cette pierre. Ce n’est pas normal que la locomotive du football Africain et ouest Africain soit dans cet état…” a-t-elle confié.

Mme Dao Gabala Mariam, sénatrice de la Côte d’Ivoire depuis 2019, est une militante des droits de la femme qui dirige plusieurs Organisations Non-gouvernementales, notamment Solidaridad, Stand Up Africa 2050, et la coalition des femmes leaders de Côte d’Ivoire.

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